16 oct 2020 | Daniel R. Rousse, ing., M.Sc.A., Ph.D.
(2e de 3) Un texte antérieur de cette série de trois, tentait de montrer que les changements climatiques pouvaient, selon la perspective que l’on emprunte, être considérés tant comme une malédiction qu’une bénédiction. Quel que soit le point de vue, il faut les enrayer. Mais, comment?
Désormais, il est bien compris par les étudiants du cours Énergie de l’École de technologie supérieure de l’Université du Québec que les changements climatiques font partie d’un tout, nommé Anthropocène, qui n’a atteint son paroxysme que parce que les relations humaines sont depuis des décennies des relations basées sur des lois économiques elles-mêmes définies par des modèles incomplets et imparfaits. Le 22 août dernier, l’humanité avait épuisé les ressources écologiques que la planète est capable de régénérer dans un cycle de 365 jours. Nous avons atteint le Jour du dépassement. On peut se consoler en pensant que la COVID-19 l’aura prolongé d’un mois cette année (c’était le 29 juillet en 2019). Mais si tous vivaient comme des Canadiens, cela se produirait le 18 mars.
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