30 mai 2020 | Michelle Cumyn et Anouk Paillet
Malgré les progrès constants des connaissances et de la technologie, les biens de notre génération durent moins longtemps que ceux de la génération de nos parents ou de nos grands-parents. Les fabricants sont suspectés de réduire la durée de vie de leurs produits par différents procédés, afin de contraindre ou d’inciter les consommateurs à en acheter de nouveaux : c’est l’obsolescence programmée.
Cette pratique, qui engendre la surconsommation, est néfaste pour l’économie et pour l’environnement, car elle emploie trop de ressources et génère beaucoup de déchets.
La crise sanitaire actuelle nous confronte à la crise environnementale qui la sous-tend. Nous vivons de manière très concrète les conséquences des activités humaines sur les milieux naturels. D’après les scientifiques, la destruction des écosystèmes favorise l’apparition de nouveaux virus et leur transmission de l’animal à l’humain. Au sortir de la crise sanitaire, il ne faudrait pas chercher à sauver l’économie aux dépens de l’environnement, mais plutôt repenser l’économie pour qu’elle respecte l’environnement.
La lutte à l’obsolescence programmée trouve sa place dans cette réflexion.
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