24 mai 2020 | Daniel Desroches et Thierry Lefèvre
Alors que les ravages liés à l’agrile du frêne se font cruellement sentir, la Ville de Québec pourrait suppléer ces pertes et envisager l’avenir en créant un parc national urbain qui intégrerait les grands bois de Sainte-Foy, le parc de la plage Jacques-Cartier jusqu’à la promenade Champlain. Avec l’arrivée du tramway, l’attractivité de la Ville y gagnerait.
Peut-être est-ce le fait d’avoir plus de temps pour marcher ce printemps… Peut-être est-ce le fait que la lutte contre l’épidémie semble passer par la coupe massive d’arbres… Toujours est-il que le nombre grandissant de souches aux abords des rues et dans nos parcs publics a quelque chose de désolant. La présence de l’agrile du frêne, cet insecte ravageur en plein dispersement sur le territoire de la Capitale, se fait bien sentir et l’épidémie se poursuivra avec les changements climatiques. Privée de ces grands arbres, notre ville est moins belle et notre rempart naturel contre les îlots de chaleur urbains s’étiole davantage.
Il y a quelques jours, un îlot d’arbres matures a été abattu dans un secteur scolaire près du Boisé Neilson. Cela nous a rappelé la récente coupe d’arbres au boisé de Rochebelle pour y agrandir un stationnement. Or avec le tout nouveau pôle d’échange du tramway, il reste à savoir si le boisé de Rochebelle sera officiellement conservé ou simplement sacrifié sur l’autel du futur réseau structurant. Si l’on suit le parcours projeté, on arrivera vite au Boisé Neilson.
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