21 mai 2020 | Coralie Gaudreau et Laurence Guillaumie
La pandémie de COVID-19 fait vivre une période d’incertitude difficile pour beaucoup d’entre nous. Les changements de situation d’emploi, les mises à pied permanentes ou temporaires, l’incertitude quant au retour au travail et le manque de perspective sur les événements à venir nous portent à revoir nos habitudes de consommation.
Ce fardeau est d’autant plus important pour les personnes à faible revenu. De plus, on voit émerger des questionnements légitimes sur l’autonomie alimentaire des pays, c’est-à-dire sur leur capacité à nourrir leur population à partir de leurs propres ressources. On constate aussi un retour aux pratiques protectionnistes pour les produits essentiels et les difficultés potentielles de nos agriculteurs pour produire les denrées alimentaires. Enfin, le lien établi entre l’émergence de zoonoses (maladies pouvant se transmettre de l’animal à l’être humain) comme la COVID-19 et la destruction des écosystèmes souligne l’urgence d’une meilleure prise en compte des défis environnementaux par nos décideurs politiques. Elle souligne également la cruelle réalité des désastres auxquels l’humanité s’exposera si elle ne change pas son interaction avec la biosphère, incluant ses habitudes de consommation.
Ce contexte constitue l’occasion idéale de porter un regard neuf sur les avantages des légumineuses.
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