9 mai 2020 | Marc Durand
On tente de présenter le gaz de schiste comme un « passerelle » vers des énergies plus vertes. Cette source de gaz assurerait une étape de transition entre les énergies fossiles classiques et les énergies renouvelables que l’humanité devra impérativement développer.
L’industrie et certains politiciens continuent de véhiculer cette image qui s’avère, comme on va le voir, des plus fausses. Encore récemment le projet gazier Énergie Saguenay était présenté comme une énergie de transition ; pourtant, plus de 85% du gaz qui serait amené à l’usine GNL par le projet Gazoduq serait du combustible produit par fracturation hydraulique dans les gisements non conventionnels des provinces de l’Ouest.
L’humanité doit faire un virage complet et urgent dans ses choix énergétiques. Simultanément au Canada et aux USA, l’industrie pétrolière voit ses gisements de gaz et de pétrole conventionnels se tarir. Pour maintenir sa présence, l’industrie se lance dans l’exploitation de gisements de plus en plus marginaux.
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