La COVID-19: un nouvel élément de sélection naturelle?

18 avril 2020 | Patrick Provost

Début décembre 2019. Absolument rien ne laissait présager que, quelques mois plus tard, nos vies basculeraient vers l’actuelle pandémie de COVID-19 et l’état d’urgence sanitaire décrété pour ralentir sa propagation. Ici, le Québec tout entier est sur pause et subit sa première vague d’infections. L’agent pathogène qui provoque la COVID-19 est un coronavirus appelé Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2).

Il est apparu dans un marché public de la ville de Wuhan, situé dans la province chinoise de Hubei, en décembre 2019. Plusieurs rapports suggèrent que cette éclosion de SRAS-CoV-2 émane de la transgression par l’espèce humaine des barrières naturelles qui le séparent des espèces animales indigènes vivant dans leur écosystème — une étude récente, publiée dans la revue Nature, pointe vers le pangolin comme mammifère intermédiaire de ce virus, alors que la chauve-souris en constituerait le réservoir.

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