18 février 2020 | Michel Seymour
Au 19e siècle, on a affamé les peuples autochtones du centre du Canada en tuant les troupeaux de bisons dont ils se nourrissaient afin de leur retirer leurs droits et de bâtir le chemin de fer transcanadien. Aujourd’hui, la pauvreté des peuples autochtones et le manque d’accès à l’eau potable ouvrent la voie à la signature d’accords secrets lucratifs pour la construction d’oléoducs et de gazoducs.
L’histoire coloniale se répète.
Nous demander de condamner le blocus ferroviaire fait partie du coup de force. Affirmer qu’il faut respecter la « règle de droit » est un mensonge qui contribue au coup de force. L’occupation des lieux par la GRC y contribue également tout comme les efforts pour convaincre les chefs de bandes à l’aide d’accords secrets. Ce sont là les manœuvres d’un régime colonial.
Ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est pas une « réconciliation », mais plutôt une « recolonisation ».
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