13 août 2018 | Alexis Caron
La science ne se règle pas à la cour de justice, mais la responsabilité des entreprises, si. Le récent jugement dans l’affaire Dewayne Johnson contre Monsanto ne scelle pas le débat scientifique sur le glyphosate, mais il suggère que le géant de l’agrochimie aurait dû adopter le principe de précaution pour mieux protéger son client.
« La littérature scientifique n’explique pas comment les herbicides à base de glyphosate provoquent des lymphomes non hodgkiniens, mais on voit tout de même une association au niveau épidémiologique », affirme Élyse Caron-Beaudoin, toxicologiste et postdoctorante en santé publique à l’Université de Montréal. « Il n’y a pas de consensus, mais il y a suffisamment de petits drapeaux rouges pour adopter le principe de précaution », juge-t-elle.
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